Retour Australie : comment l’aborder ?

Retour Australie : comment l’aborder ?
Coucou à tous ! Me revoilà, 2 mois après le retour Australie, en bon petit soldat réintégré dans la société. J’ai eu en effet pas mal de chance une fois de retour des mes terres australes, car même si je n’étais pas très sûre de vouloir retourner ou non dans mon domaine d’activité habituel en termes d’emploi, j’ai vite trouvé.
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Retour Australie : Ca fait quoi de rentrer ? 

TU TE POSES DES QUESTIONS, BEAUCOUP DE QUESTIONS.

En effet, comme j’en avais parlé dans mon article précédent, juste avant de rentrer, pas mal de questions en tête depuis un moment sur quoi faire au retour, dans quoi bosser, etc. Après avoir voyagé je n’étais plus très sûre de ce que je voulais faire dans la vie : retourner en marketing et sa routine métro – boulot – dodo? Monter ma boîte de création de bijoux? Me reconvertir dans l’art? Vivre de petits boulots variés et de voyages, en nomade? Tant de questions qui m’ont accompagnées dès quelques mois passés au bout du monde et mon esprit reformaté, questions toujours présentes à mon retour.

UNE BONNE CHOSE À SAVOIR POUR SE RASSURER : UN VOYAGE SUR LE LONG COURS SE REVEND BIEN AUPRÈS DES RECRUTEURS

Et bien… en rentrant, je me suis dit : « OK, je me prends un peu de temps, je vais envoyer 2 ou 3 CV à des anciens contacts quand même et tater le terrain, je vais aussi en poser dans quelques magasins de fringues, restaus, agences d’hôtesses, etc. Et puis je prends mon temps… On ne va pas se brusquer, on verra bien… ».

Et bien ce n’est pas comme ça que les choses se sont passées. Moi qui avais peur avant de partir qu’un trou d’un an sur mon CV soit un frein… j’ai l’impression qu’au contraire cela séduit les recruteurs qui saluent le courage d’avoir franchi le pas et le fait d’avoir un bon anglais. Pas mal de retours positifs quant au peu de candidatures envoyées, et en 2 temps 3 mouvements je me retrouvais en entretien pour des boulots en marketing. J’ai eu la chance de tomber sur une équipe digitale d’une agence de communication cherchant un profil junior dans l’urgence, eux croulant sous les projets et n’ayant pas assez de ressources humaines. Appelée à 11h du mat pour un entretien à 14h, j’étais dans les locaux le lendemain matin, édition du contrat de travail toujours en cours ! INCROYABLE… 2 semaines après être rentrée, déjà repartie de plus belle. Il s’agit d’un contrat temporaire en intérim pour l’instant, avec possibilité d’embauche à la fin. We will see. C’est en tout cas une très bonne expérience quoiqu’il arrive, car j’apprends beaucoup et je me « remets dans le bain ».

DONC EN FAIT, REVENIR N’EST PAS SI DIFFICILE EN SOI. CAR ON PEUT VITE SE REMETTRE DANS LE BAIN. MAIS SOYONS HONNETES, TRES VITE VOYAGER MANQUE…

Enfin voilà, le problème, c’est cette fameuse Australie… 🙂 Elle s’est fait discrète au début et m’a laissé me délecter de mon retour, mais elle revient vite à la charge et me manque.

Revoir mes amis, ma famille, profiter de la bonne bouffe française, des bonnes soirées apéro, de la vie moins chère, du plaisir d’avoir à nouveau un bon travail… Oui… tout cela, AU DÉBUT. D’ailleurs, tu te rends compte que toi qui es toujours le 1er à dire que les français « sont des cons », pas sympathiques, fermés au partage… et bien tu t’étais peut être trompé! Donne un sourire, on te le rendra. Peut être que depuis que j’ai voyagé et me suis ouvert l’esprit de bonnes ondes bienveillantes émanent de moi, et les autres me le rendent bien. Je trouve que les gens sont finalement pour la plupart très gentils à Paris… après évidemment il reste toujours des cons stressés dans les transports, des gens peu aimables, etc. Mais je trouve cela moins flagrant qu’avant…
Et puis un beau temps à mon retour, qui est resté quand même assez constant ces derniers temps… Je dis bien « ASSEZ », on a aussi eu de la pluie c’est indéniable. BREF, tout cela a fait que mon retour a finalement été doux, et que je n’ai pas trop pensé à mon beau bout du monde dans l’euphorie de retrouver tout cela.

Mais voilà, TIC TAC, TIC TAC, 2 mois… c’était un peu la durée de la phase maximale de cette euphorie. Maintenant je recommence à me surprendre à mes envies d’ailleurs, de nature, de soleil constant, de pays en croissance, de gens zens avec le coeur sur la main, de travail respectant le principe fondamental du bien-être : avoir une frontière claire entre vie privée et vie professionnelle. 

CE QUE J’AI RÉALISÉ À MON RETOUR SUR LA VIE PROFESSIONNEL EN FRANCE

Il est vrai qu’en France, s’est instauré ce « principe » disant qu’un bon salarié est un salarié qui fait des heures. Ici, et c’est bien dommage, on te juge plus sur le temps que tu passes au bureau que sur le travail que tu accomplis… ce n’est pas le cas partout. Résultat, si tu ne fais pas des heures, tu passes pour un glandeur et tu développes un complexe à propos de ça, que tu sois compétent ou pas.

On ne s’en rend pas compte ici car c’est « NORMAL » mais on passe notre temps à travailler, transports remplis de gens stressés (et on peut les comprendre) le matin, 9-10h passées au bureau (et encore parfois plus pour certains…), et re-transports remplis de gens stressés le soir, avec les problèmes d’horaires, les bouchons, et les retards de train en bonus.

On passe donc plus de 12h (14h-15h pour certains) en dehors de notre domicile. Ce qui nous laisse quoi : le temps de se réveiller le matin, de prendre un petit déj rapide (car on se lève au plus tard pour profiter de notre sommeil récupérateur nécessaire), transports, boulot, transports, et on rentre chez nous, on dîne, on prend une douche, et on se couche. AU SECOURS! Mais ce n’est pas partout comme ça… Une autre vie existe, dans des pays qui respectent le fait qu’une personne qui assume le fait d’avoir envie de VIVRE à côté de son travail, même la semaine, peut tout à fait coïncider avec le fait que ce soit un bon employé, impliqué dans son travail et compétent!

Des pays remplis de gens qui considèrent le travail comme un moyen DE FINANCER LEUR VIE et non pas comme LE CENTRE DE LEUR VIE. Nuance… mais qui fait toute la différence. 

Bref, une autre des choses qui fait que la vie est plus douce down under… Et quand tu y as déjà goûté, que tu connais des potes français expat’ là-bas qui te disent que leur vie est magique depuis qu’ils ont bougé, et que tu lis des choses comme ça, tu penses : il faut que j’y retourne…

Ca, additionné au climat bien sûr, la beauté du paysage. La compétition n’est pas équilibrée. Ce n’est pas juste.

Je pense donc de plus en plus à mon nouveau projet à moyen-long terme : m’expatrier. Pour de bon cette fois-ci. Ce ne sera pas tâche facile, n’ayant plus de Working Holiday Visa et devant donc postuler à un visa d’expatriation ou essayant de me faire sponsoriser par une boîte sur place.

Je muris cela tout doucement. Pour l’instant on n’y est pas. Je continue mon petit bout de chemin ici, dans ma boite et mon boulot qui me plaisent, je profite de mes proches… Et je fais un point dans quelques mois.
Si l’envie est toujours là, il y a fort à parier que je lance la machine.

Wish me luck!

QUELQUES BONNES PENSÉES QUE J’AIMERAIS PARTAGER AVEC VOUS ET DONT VOUS POURRIEZ VOUS INSPIRER

Et n’oubliez pas que le temps passe vite, la vie est longue et courte à la fois. 

Profitez de votre vie, dites je t’aime aux gens qui comptent pour vous, ne vivez pas votre présent en préparant un avenir qui est finalement incertain (qui sait ce qu’il peut nous arriver demain?), profitez de chaque instant, écoutez-vous, partagez avec les autres,

AIMEZ la vie, vivez vos rêves et cessez de rêver votre vie : TOUT EST POSSIBLE.

Si si, je vous assure, il suffit de prendre son courage à deux mains, et de se lancer!

Vous tomberez peut être mais vous aurez volé au plus haut que jamais vous ne l’aviez fait auparavant, et de cette hauteur vous aurez prit un nouvel angle de vue, vous ouvrant d’autres horizons, et alors vous pourrez vous relancer.

Petit pas par petit pas, on peut toujours et tous garder un sentiment constant de bonheur, l’adaptant et le mesurant à chaque moment de vie. On naît tous, on meurt tous un jour : voilà les deux seules constantes de l’humanité, les deux choses que nous possédons vraiment et dont nous sommes sûrs. 

Ce que nous faisons entre les deux, au final ne regarde que nous et rien, ni personne ne devrait interférer dans la manière dont nous souhaitons le gérer… Personne ne nous regarde et ne nous juge, aucun dictat de la société n’est vrai, cela permet seulement de nous rassurer. Nous sommes des oiseaux libres, et le monde nous tend les bras pour qu’on y trouve notre place. Soyons bons, et trouvons un sens à notre vie, vivons de manière à ne rien regretter, intensément et profondément.

(pfiou.. tirade de pétage de cable philosophique – bon dimanche les amis)

PEACE <3


Crédits photos : Francesca Tirico 

 

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7 Commentaires

  1. mai 14, 2017 / 5:30 PM

    Waouuuh, un beau témoignage! J’avoue que l’Australie est un rêve pour moi, mais je n’ai pas encore eu l’occasion d’y aller 🙂 En tout cas ton expérience a l’air tellement dingue…!

    • Aurélie Plumedaure
      Auteur / autrice
      mai 15, 2017 / 1:11 PM

      Je te le recommende à 100%, que ce soit l’Australie ou ailleurs… le voyage est l’école de l’âme <3 Merci pour ton gentil message !

  2. janvier 13, 2018 / 3:57 PM

    C’est un très bel article je note tes derniers conseils.
    Je pars en Australie dans quelquesjours pour un road trip sur la côte Est mais cet article m’a fait de l’oeil et je suis pas déçue, j’ai aussi vécu ces moments après plusieurs longs voyages et je m’y suis bien retrouvée.

    • Aurélie Plumedaure
      Auteur / autrice
      janvier 16, 2018 / 5:31 PM

      Ohhhhh tu es retombée sur une sacrée archive ! Cela me fait plaisir que cet article soit toujours lu… tout cela a tellement compté pour moi !
      Je te souhaite un excellent road trip ma belle ! Tu vas kiffer ! Pleins de bisous

  3. janvier 31, 2018 / 10:37 AM

    Hello, Très beau témoignage. Je n’ai jamais eu l’occasion d’aller en Australie mais peut être pour un prochain voyage? Si jamais ça te tente, je parie qu’un tour à la Riviera Maya accentuera encore plus ton esprit d’aventurière. A bientôt de Playacar

    • Aurélie Plumedaure
      Auteur / autrice
      janvier 31, 2018 / 5:15 PM

      Figure toi que c’était là que l’on devait aller à la base ! Puis, comme c’était notre premier voyage, deux filles, tout ça, on a choisi l’Australie. Mais j’aimerais beaucoup beaucoup visiter le sud du Mexique ! Cela reste sur ma to-do list!
      A bientôt ! PS : je peux venir te voir à Playacar, tu m’invites ? 😀

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